HÔTEL SEIGNEURIAL ET JARDIN DU GRAND PRIEUR

Bonsoir après quelques semaine d’absence , je reprend la description des bâtiments de l'abbaye médiévale .Aujourd'hui nous allons commencer à découvrir l’hôtel seigneurial et le jardin du grand prieur et cela grâce au livre de madame Félicie d' Ayzac .

Historique

L hôtel du grand prieur claustral, enclavé dans l' enceinte de l' abbaye était détaché du massif des lieux réguliers et se cachait dans les jardins qui gardaient le nom de ce bénéficier au XVII siècle quand déjà toutes les autres maisons d'anciens officiers avaient perdu leurs attributions ou tombaient en ruine. Ces jardins étaient situés au nord ouest de la Cousture. On remarque sur le plan de l'abbaye les jardins du grand prieur sous la lettre M avec leurs deux divisions haute et basse leurs quinconces leur parterre et leurs espaliers. Le logis du grand prieur était au fond de ces jardins ses murs conservaient en 1625 les dernières traces des ruines de la petite église de Saint Jean Baptiste ou Saint Jean le Rond, à laquelle ils étaient adossés. C'était une petite église bâtie dans le style des basiliques de l Italie par Fardulphe au VI éme siècle en accomplissement d"un vœu fait par " illustre abbé au moment où il franchissait les confins de la Lombardie et faisait son adieu suprême aux sourires perpétuels du beau sol et du ciel natal. Mais ni le nom du grand Fardulphe ,ni le souvenir de Suger qui avait fait don de cette église à la collégiale de la chanoinie de Saint Paul ni les fervents pèlerinages qui venaient depuis quatre siècles,demander à ce sanctuaire des miracles inépuisables et surtout la guérison du mal Saint Jean ne purent détourner de lui les maux attachés au voisinage des puissances. En l' an 1221 l' abbaye dont cette petite église gênait sans doute le déploiement la faisait démolir par l ordre de Henri Troon septième successeur de l'abbé Suger. C'est à cette époque sans doute que fut construit l'hôtel du grand prieur nommé hôtel seigneurial, dans le livre manuscrit des offices claustraux de l' abbaye. Au point de jonction qui soudait ses murs aux débris très anciens de Saint Jean le Rond on voyait la figure d'une femme en prière sculptée en relief sur le mur. Une partie de la petite impasse Saint Jean et la cour de la Madeleine occupent l'emplacement où se sont élevés ces deux édifices pleins de poésie et de faits restés dans la nuit du passé.

Demains , la suite

Au plaisir

Bonsoir nous allons continuer aujourd'hui par la description sommaire de l'édifice

Description

Les Comptes de la grande commanderie donnent quelques détails curieux sur le palais du grand prieur en 1288. On y voit qu' il avait été restauré et qu' il était pourvu de toutes les dépendances commandées par le haut état assigné à son habitant; que son écurie contenait des chevaux de prix et qu' en 1289 les lathomiers de l' abbaye en agrandissaient les locaux. Le palais du grand priorat était décoré de gargouilles, il possédait sa chapelle particulière en 1229 et celle - ci fut peinte alors, par les mêmes mains qui décorèrent de peintures la chapelle de Saint Démètre, sous le sol de la basilique. Cette œuvre coûta huit livres onze sous et un denier Dans l'intervalle du XIV au XV siècle une galerie voûtée mit en communication l'hôtel du grand priorat et la basilique. En 1553 Ambroise Millot manouvrier recevait un solde de quatre livres tournois pour avoir abattu la voulte conduisant du logis de M le grand prieur en l'église et avoir fait place nette.

A suivre

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Bonjour , continuons notre découverte de l’hôtel seigneurial par quelques fait marquant .

Plus d'une fois,dans les occasions d' apparat, l'habitation du grand prieur s
'ouvrit à des hôtes illustres avec une généreuse magnificence. Une table somptueuse y réunissait les membres du parlement l'un des jours de la descente et de l exposition solennelle des châsses des saints martyrs sous le règne de Henri II. Les religieux gardaient aussi souvenir du festin splendide qu'avait fait servir dans ses salles à toute la communauté Catherine de Clèves duchesse de Guise le jour où le cardinal de Lorraine son fils avait pris possession de la dignité abbatiale dans le monastère de Saint Denis. Un souvenir non moins sacré était gardé avec amour dans la maison du grand prieur. Henri IV y avait passé la veille et le jour du couronnement de Marie de Médicis il y avait goûté un sommeil paisible et bercé de songes heureux la veille du jour qui lui promettait des années brillantes et qui fut pour lui le dernier.

A suivre


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Bonsoir aujourd'hui nous allons évoquer le jardin du grand prieur qui connu des agrandissement à la fin du XVI éme siècle .

Le jardin du grand prieur

les jardins du grand priorat s'accrurent de tout le territoire environnant et de la rue Saint Jean presque tout entière ainsi que de ses dépendances .Ces acquisitions faites entre les années 1570 et 1675 par Jean de Maubuisson grand prieur réunirent à son hôtel avec la moitié d'une cour tenant à l'église de Saint Paul, trois jardins dont l'un était situé entre le Prouvendier du Crould et la petite rue Saint Jean, le second couvert d'arbres fruitiers et baigné comme le précédent par les eaux de cette rivière occupait le lieu où sont à présent des blanchisseries, sous les murs de l'infirmerie coudée de la maison conventuelle, le troisième balançait ses ombrages entre l'hôtel du grand prieur,le cimetière des pauvres matriculiers et la chanoinie de Saint Paul Jean de Maubuisson acquit en surplus un parterre placé derrière cette église et fleurissant également au bout de ses propres jardins sur l'emplacement nommé la Talmouze enfin il acheta de" Vulfran" le couvreur un fief consistant en un jardin et masure (mansura) situés aussi rue Saint Jean et qui chargé d'un cens de quatre sous tournois envers "Messieurs de Saint Denis" d'une rente de quatre sous l'église de Vauboulon, d'une de cinq sous envers celle de Saint Remy et d'une autre de vingt sous envers Nicolas de Bordeaux. Dom Jérôme de Chambellan courtilier poursuivit en 1588 et en 1595 les acquisitions de Jean de Maubuisson, la rue Saint Jean et ses dépendances Cet ensemble et enfin tout ce qui s
'étend aujourd’hui entre le cimetière actuel de la maison conventuelle et le chevet de la basilique et longeait la rue Saint Remy .

Au plaisir

Bonsoir , voici tirée de la gravure de l'abbaye de saint Denis le jardin du grand prieur par contre l' ,Hôtel de la seigneurie n'est pas représentée .



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