Alors que quasiment tous les cœurs des membres de la famille royale des Bourbons furent déposés au Val de Grâce, exception faite de ceux de Louis XIII et de Louis XIV, celui de la reine Marie Leszczynska fut déposé en l’église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy. Pourquoi ce lieu ? Si la tradition voulait que la reine repose dans la cryptes des Bourbons à saint Denis, elle pouvait choisir où son cœur reposerait. C'est pour cela qu'elle choisit Nancy ville qu'elle connaissait car c'est là que résidait son père Stanislas Leszczynski ex-roi de Pologne devenu duc de Lorraine par la volonté de Son gendre Louis XV. L’église Notre-Dame-de-Bonsecours avait été refaite sur ordre de Stanislas qui l'appréciait et il avait décidé que ce serait là sa dernière demeure ainsi que celle de son épouse Catherine Opalinska.
Marie décède le 24 juin 1768 et son cœur est transporté dans le caveau le 23 septembre de la même année, sur demande de Louis XV dans un monument commandé à Claude-Louis Vassé, auteur de ceux de Stanislas et de son épouse .
A la révolution L'église souffre . Les mausolées sont sauvés en raison de leur caractère artistique et transférés dans la chapelle de la Visitation transformée en musée. Dans la crypte les caveaux sont profanés, le plomb des cercueils envoyé à la fonte, et les corps enfouis dans un coin de la crypte. En 1807, les monuments sont à nouveau installés dans le sanctuaire et les sépultures rétablies. A l'heure actuelle on peu toujours les y admirer.
DESCRIPTION Le monument de Marie Leszczynska est de petite dimension, un médaillon de marbre blanc que découvrent deux génies en pleurs, dont l'un présente le cœur en sa main, donne le profil du visage de la reine. Texte traduit : « Au Dieu très bon, très grand : Marie-Sophie épouse du roi Louis XV, fille de Stanislas (...) Versailles 24 juin 1768 ».
PHOTOSEn guise de conclusion des différents monuments de cœur réalisé pour les rois et reines de la dynastie des Bourbons hormis les cœurs déposé au Val de Grâce, seul celui d'une des reines les plus aimées pour sa bonté et sa générosité nous est parvenu ce qui nous permet d'admirer un pure chef d’œuvre du XVIII éme siècle.
Au plaisir .